14- Soit...

CHAPITRE 14

- Alors, j'ai droit de haïr qui je souhaite mais toi tu me donnes la matière pour t'enfoncer. Donc tu t'enfonces tout seul, crétin !

- Qu'elle matière, Lily ? continue Ethan.

- Écoute Ethan, je veux bien être sympa et me mettre à ta place quelques minutes mais ne te mêles pas de ce qui ne te regardes pas. Écoute simplement, la manière dont il me parle puis on verra. On récolte ce que l'on sème, crétin.

- Toujours avec tes gamineries ! Y'en à marre ! J'en ai ma claque d'être ton punching-ball, tu m'as certes sorti de la merde où je me suis enfoncé tout seul, mais je ne te dois pas le fait d'être toujours patient avec tes sautes d'humeurs ! Grandis un peu, on n'est pas dans le monde des bisounours ici ! Ce qui te dérange en réalité, c'est que j'en ai rien à foutre de toi, et vu que ça n'arrive jamais à Madame la Reine, elle doit le rectifier. Hors non, t'es personne pour moi, on ne se connaît que depuis 2 semaines et quelques, je ne suis pas un toutou pour ramper à tes pieds et exaucer tes souhaits. Alors ouais, j'ai suivi Ethan, parce que c'est un "vrai" pote que je connais avant ta personne.

Bouche bée, je regarde mon frère qui ne dit rien, après ce connard, mon frère me laisse me débrouiller toute seule. Eh bien, soit.

- Alors tu vois, je vais aller parler à mon avocat pour envoyer ton père et toute sa bande de mafieux de merde en cellule loin d'innocents et après ça, tu dégageras de chez moi sinon je m'occuperai de ton cas. Et tu sais de quoi je suis capable. Mais si des infos fuitent, ne t'attends pas à ce que les gens soient les mêmes avec un "fils de mafieux". Tu verras qui seront les vrais, et si mon frère coupe les ponts avec toi, tu sauras pourquoi. Ma mère n'apprécie pas ta famille depuis le début, et je me suis dit que c'est injuste de le laisser dans sa merde à se faire tabasser h24 par son daron criminel. Pour te prouver que t'as faux sur toute la ligne, sache qu'aucune "madame la Reine", comme tu dis, n'irait délivrer un connard fini dans un répaire criminel, simplement pour venir en aide à cet imbécile qui s'est fait embarquer. Alors monsieur, croit ce qu'il veut, mais tes changements de comportement et ta perversité on en parle ? Alors peut être que je suis une garce mais si me défendre et ne pas me laisser faire dans ce monde merdique signifie être une garce alors je le suis et je l'assume pleinement. Je ne suis pas parfaite, comme nous tous mais au moins je ne le nie pas comme certains.

- Perversités ? commence Ethan.

Il m'agace, il ne retient que ça ?

- J'en ai rien à foutre de vous. J'ai voulu bien faire mais comme une conne je me suis gourée. Je ne dirais pas que je t'aurais laissé moisir là-bas, non, je l'aurais fait comme pour tous les gamins et mères que j'ai recueillis. Je t'ai jamais dit de m'apprécier et inversement, j'ai voulu aider mais tu ne sais pas ce que c'est que s'introduire dans une maison baraquée pleine de gens prêts à me tirer une balle en pleine tête, m'occuper du blessé et l'héberger contre la mort. Tu serais à ma place tu n'aurais pas bougé un petit doigt pour une personne en danger dans le même genre de situation. Alors avant de juger sans connaître, fait fonctionner tes neurones pour la première fois de ta vie.
Je me barre et claque la porte pour bien exprimer la tornade qui rugit en moi. C'est la dernière fois, que je me laisse aller. On avait dit, indifférente et garce. Pas mère Térésa.

- Lily ! entendis-je mon frère appeler.

Connard, les amis avant la famille... En fait, je ne suis pas sa famille, je suis personne pour eux, dans quelques années ils finiront en cendres comme s'ils n'ont jamais existé. Alors rien à cirer des humains, j'exécute ma mission et poursuis ma vie telle qu'elle était. Rien n'y fera obstacle et surtout pas des sentiments de fragiles.

Entrée dans ma chambre, je frappe dans le mur de toutes mes forces y laissant un impact aussi gros que la tête de pastèque de l'ingrat. J'aimerais le faire virer maintenant en appelant la police et mettre en lambeaux les preuves contre son père sauf que vais lui prouver qu'il m'a mal cernée, je ne suis pas celle qu'il croit connaître.

Je me remémore les paroles de Ms.Smith:

"Sache qu'il y a le celui qu'il est, celui qu'il montre, celui que vous croyez connaître et celui que vous jugez sans connaître..."

Cette citation est vraie. J'hésitais mais là j'ai eu plus que ma dose.

Je m'assois au centre de mon appartement et médite. Rien que mon âme et l'univers infini. Plus de pensées, plus de prises de tête, plus rien. La beauté de l'infini et moi. J'entends ma porte s'ouvrir et rouvre les yeux. Ethan...

Je balance une chaise sans verogne contre la porte où il se tient.

- T'as compris le message maintenant !?

Hystérique d'avoir été dérangée, je m'assois appuyée sur la vitre panoramique, me donnant une vue sur tout Los Angeles.

Ce qu'ils sont vides d'esprit ces humains. Si les cons étaient fluorescents, la terre brillerait plus que le soleil. ( Nda: j'ai trouvé ça sur internet est c'est parfait pour le moment)

Ils polluent et extractent toutes les richesses de la propriétaire initiale. Le tout en espérant vivre jusque la fin des temps... En tuant la planète, leurs gratte-ciels de merde et les banques ne vont rien faire. Lorsque la nourriture manquera, on verra si l'argent se bouffera... Je reste ainsi coincée dans le temps les yeux rivés sur les bâtiments et la masse qui se déplace entre.

La porte s'ouvre et refait naître cette tornade infernale.

- Ethan, cette porte tu vas la fermer où je te la fais manger sur le champ. grognais-je.

- C'est pas Ethan, c'est moi Lily...

Je me lève d'un bond assuré, les ongles enfoncés dans ma paume et la mâchoire contractée. Je sens du liquide ruisseler de mes mains et tomber au sol en petites gouttes, super...

- J'avais dit que si t'avais un problème plutôt que de venir me voir jettes-toi par la fenêtre, tu ne manqueras à personne.

J'attrape un papier et essuie le liquide chaud.

- J'avais compris mais j'ai envie de parler, tu n'as rien dit à ce propos.

- Alors je te le dis maintenant, va te faire voir avant que je t'arrache l'épiderme avec un couteau mal poli et oxydé.

- Je sais mais je tiens à...m'excuser. J'ai mal fait, je... commence-t-il.

- Si tu as tant de mal à dire pardon, je ne vois pas pourquoi tu te forces.

- Non, ton frère est revenu et entre temps j'avais réfléchi mais comme tu as dit j'ai trop de fierté pour l'assumer mais il m'a quelque peu secoué.

Touchant ? En aucun cas, ça ne m'atteint pas, je savais qu'il avait tort.

- On a tous les deux trop de fierté mais je...

- Si t'es venu pour me décrire, la porte est par là. Et si c'est mon frère qui t'a fait réciter ton texte 20 fois, sors de suite avant que je ne mette ma menace à exécution. menaçais-je.

- Tu veux bien arrêter de me couper et me laisser finir ? Je te signale que ce que je fais je ne l'ai jamais fait, alors estimes toi heureuse que tu sois la première et la dernière.

Il essaye de te rouler ma pote, c'est typique des humains. Sauf que lui, il est canon.

- Ferme là, saleté.

Il me fixe les yeux ronds, je ne viens pas de parler à voix haute... À son regard, si.

Idiote.

- Je ne parlais pas à toi.

- Alors à qui ? À cette espèce de voix qui est continuellement là pour te faire chier ?

Pardon ?!

...

- Oui... Comment tu...?

- Je connais... fit-il se grattant les cheveux avec sa main droite en souriant.

Tout compte fait, il n'est pas canon. Je retire ce que j'ai dit.

Il l'est, surtout en se mordant la lèvre comme ça. Mais merde ! Bordel, je suis censée le détester après ce qu'il a dit !

- C'est vrai que ce que tu as fait pour moi est énorme. Je t'ai peut-être jugée trop vite, t'es loin de la garce de Simons.

- Je ne te permet pas de juger sans connaître. Peut-être c'est ce qu'elle laisse paraître mais ce n'est pas forcément elle. Tu ne vois que ce qu'elle veut que vous voyiez, le reste elle se le garde pour elle.

Il parut surpris mais continue.

- Si tu le dis... Je te suis redevable pour beaucoup mais comprends-moi, comme tu l'as fait avec ton frère, d'un côté tu as agis pour mon bien or c'était très dangereux même si tu étais entraînée. Un plan ne tient jamais, il y a toujours des imprévus dans le plan comme dans la vie... Et je tiens à te remercier. C'est vrai que je suis arrogant et chiant comme pas possible mais...
Le comprendre ?

- Répète-le.

- De ?

- Que t'es arrogant et chiant.

- Hum... Je suis arrogant et chiant. Satisfaite ? répète-t-il levant les yeux au ciel.

- Non, mais poursuis. Je profite d'écouter le Josh Hellwood qui ne s'excuse jamais le faire pour la première fois de sa vie.

- Profite bien alors, Anderson. Mais ton frère a...

- Mon frère comme tu dis ne l'es plus.

- Lily, je ne vais pas te dire de faire un effort, mais ne t'énerve pas contre lui par ma faute. C'est un frère pour moi, je ne supporte pas de le voir aussi mal, assis dans sa chambre comme un mort vivant.

- Depuis quand tu n'aimes pas être la cause d'énervement de quelqu'un ?

- Depuis qu'il s'agit de toi et d'Ethan.

Il assure le petit pour te rouler dans la farine. Me dit pas que tu crois chaque mot qu'il a prononcé ?
Tu ne peux pas te la fermer et faire ta malle pour dégager ?

- Vous êtes les seules personnes à avoir fait quelque chose pour moi.

- Livy aussi non ? Sans elle jamais je n'aurais eu la puce à l'oreille. Elle a fait diversion, je te signale. Contrairement à ce que tu penses, elle s'est mise a découvert pour toi. Elle mérite ne serais-ce qu'un remerciement.

- Tout à fait, je vais lui présenter mes excuses pour tout ce que je lui ai fait subir...
??? Il n'a pas l'air de vouloir en parler, je ne vais pas enfoncer le couteau dans la plaie. Pas après ce pas qu'il a fait. Je sais que pour son genre le "désolé" ne sors pas facilement... Et puis je n'ai pas été simple d'affaire. Je lui ai foutu la misère dès que j'en avais l'occasion, comme lui. Sauf qu'il fallait m'attendre à ça en engageant la partie avec lui...

- Ok. répondis-je.

- Ok ?

- Je vais aller parler à Ethan, je ne suis pas simple comme petite sœur après tout.

- Tu m'as pardonné alors ?

- À réfléchir.

Je le vois se mordre la lèvre inférieure, ce qui me déstabilise un moment.
On monte dans un silence pesant et j'ouvre la porte sur un Ethan abimé par les coups du match, pas trop quand même. Il a enduré pire. J'attrape le kit de soins du sol et désinfecte ses plaies avant de les recouvrir de pansements.

- Écoute Lily, je... articule celui-ci.

- Ferme là grand-frère pour une fois.

Je finis et respire un coup.

- Je n'aurais pas du te dire de choisir entre lui et moi, même si le choix est évidement. Je suis la meilleure après tout, m'enfin. Excuses acceptées.

Il sourit et je sens Josh se racler la gorge.

- Et moi ? Tu lui as vite pardonné contrairement à moi ! Moi, j'ai dû mettre le genou à terre et enterrer mon égo qui voulait ma peau. fis-t-il l'air boudeur.

- Tu boudes Joshounet ? ris-je.

Ça fait du bien de rire... Ça me... détend...

Toi qui disais vouloir rester impassible et garce...

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Je pense que publier une fois par jour est devenu ma routine de vacances. N'empêche que si ça fait plaisir, je m'y plie. Que dites-vous de la rage de Lily ? Justifiée ou pas ? Et de cette petite voix en fond qui ne cesse de critiquer, personnellement je l'adore. Je ne sais pas si je publie demain mais en tout cas, ça ne va pas tarder ! Restez aux aguets ! J'ai d'ailleurs ouvert un compte Facebook pour Wattpad: Crisallyde Lj ! Voilà pour aujourd'hui !

Kiss, CRISALLYDE

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